facteurs de risques lies à la PR
Ne pas ouvrir de nouveau sujet
-
- Colocataire
- Messages : 8
- Enregistré le : 08 déc. 2011, 14:05
- Enquête de référencement : site au feminin
facteurs de risques lies à la PR
LES FACTEURS DE RISQUES LIÉS À LA PR
L’ostéoporose
L’ostéoporose (qui signifie « os poreux ») est une maladie du squelette qui associe une diminution de la densité des os et des perturbations de leur architecture interne. Elle provoque une diminution de la résistance osseuse, entraînant donc une fragilité des os, responsable de fractures.
Il existe plusieurs causes d’ostéoporose ; on distingue les causes dites « primitives » (les plus fréquentes, comme la ménopause ou le vieillissement), les causes « secondaires » comme certains traitements (corticothérapies prolongées) ou maladies (rhumatismes ou maladies endocriniennes).
Souvent, plusieurs causes s’associent, comme la ménopause et la vieillesse pour les femmes après 70 ans. Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, il y a souvent plusieurs causes secondaires (la polyarthrite elle-même, la corticothérapie) qui peuvent s’associer à des causes primitives.
Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde sont donc des sujets particulièrement à risque d’ostéoporose.
Connaît-on les mécanismes qui augmentent le risque d’ostéoporose
chez les personnes atteintes de PR ?
On pense que l’inflammation chronique entraîne une diminution de la densité des os ; on remarque ce phénomène dans d’autres maladies inflammatoires, par exemple les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Par ailleurs, les personnes atteintes de PR prennent parfois (ou ont pris il y a plusieurs années) un traitement au long cours à base de cortisone ; schématiquement, l’excès de corticoïdes induit une cascade de modifications cellulaires et tissulaires osseuses conduisant à une accélération de la fragilisation des os. La destruction des os est un phénomène normal et constant ; en temps normal, il est compensé par une synthèse de matière osseuse, qui permet d’atteindre un équilibre et une densité osseuse normale. Dans le cas d’un traitement par cortisone, l’os se détruit plus vite qu’il ne se reconstruit.
Enfin, dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, on pense que les douleurs liées aux poussées inflammatoires peuvent favoriser une certaine inactivité, propice au développement de l’ostéoporose. En effet, un os se renouvelle mieux lorsqu’il est utilisé. Les personnes ayant une activité physique régulière souffrent moins d’ostéoporose que les autres.
Aujourd’hui, les médecins et les patients sont beaucoup plus sensibilisés aux risques de l’ostéoporose et les traitements de la PR ont évolué : l’efficacité des traitements de fond diminue le recours à la cortisone sur le long terme, les patients sont mieux surveillés et ceux à risque bénéficient d’examens de dépistage ; les personnes atteintes de PR sont aujourd’hui en meilleure santé qu’il y a 20 ans (moins d’inflammation, moins de douleurs, moins d’inactivité).
Mais pour celles qui n’ont pas, il y a 20 ans, bénéficié de ces progrès, le risque d’ostéoporose est réel et il est important de savoir si l’on souffre ou non de cette maladie.
L’examen permettant de mesurer la densité des os et de diagnostiquer l’ostéoporose s’appelle la densitométrie osseuse et doit normalement être proposé à toute personne ayant pris de la cortisone sur une période de plus de
3 mois consécutifs. Il est également souvent proposé aux femmes aux alentours de 60 ou 65 ans.
Si l’on est atteint d’ostéoporose, comment faire pour y remédier ?
La prévention de l’ostéoporose est beaucoup plus fructueuse que son traitement.
En cas d’ostéoporose, le médecin peut proposer un traitement, qui doit s’accompagner de mesures hygiéno-diététiques permettant à l’os de mieux se minéraliser et d’être plus solide.
La pratique régulière et continue de l’activité physique constitue un facteur très important, puisque les os qui ne travaillent pas perdent plus de tissu osseux et deviennent plus fragiles. Les os s’adaptent aux besoins du moment, peut-être par économie. S’il n’y a plus d’effort à faire, le tissu osseux se raréfie : une activité physique régulière permet d’avoir des os plus solides.
Au niveau de l’alimentation, il convient de veiller à consommer suffisamment de calcium et de vitamine D ; la vitamine D est indispensable à l’assimilation et à la fixation du calcium sur l’os.
Voir la fiche diététique.
--------------------------------------------------------------------------------
Le risque cardio-vasculaire
Il s’agit du risque de déclarer un jour une maladie cardio-vasculaire ; par maladie cardio-vasculaire, on désigne un ensemble de maladies caractérisées :
- soit par l’obstruction progressive des artères de l’organisme ;
- soit par la rupture d’une artère du cerveau.
Certaines artères sont plus particulièrement touchées, il s’agit :
- des artères coronaires qui nourrissent le cœur : leur obstruction entraîne un infarctus du myocarde ou une « crise cardiaque » ;
- des carotides qui alimentent le cerveau : elles peuvent se boucher également ou bien se rompre, c’est l’accident vasculaire cérébral ou AVC ou « attaque cérébrale » ;
- des artères qui irriguent les jambes : leur obstruction entraîne une artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou plus simplement une « artérite ».
Le principal responsable de ces accidents vasculaires est une maladie des artères appelée athérosclérose, qui aboutit au fil du temps à l’obstruction de ces vaisseaux. L’évolution se fait longtemps sans symptôme, et lorsque l’accident survient, la maladie est déjà à un stade avancé. Cependant, des médicaments et des actes chirurgicaux permettent de retarder ou d’éviter ces accidents, à tout âge de la vie.
Revenir en haut
Qu’est-ce que l’athérosclérose ?
Avec l’âge, le tissu qui constitue les artères devient plus rigide et perd de son élasticité ; il s’agit d’un phénomène normal de vieillissement que l’on nomme artériosclérose.
L’artériosclérose s’accompagne très souvent de dépôts de lipides (cholestérol) sur la paroi interne des artères ; on nomme ces plaques, plaques d’athérome.
On parle d’athérosclérose lorsque l’artériosclérose s’accompagne de plaques d’athérome ; c’est le cas le plus fréquent. Nous avons tous des plaques d’athérome dans les artères qui se développent depuis l’adolescence ; cependant, elles n’aboutissent pas toujours à l’obstruction de l’artère. Certains facteurs de risques vont favoriser le développement de ces plaques et l’obstruction des artères : le tabagisme, l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle, le diabète…
Lorsque l’artère se bouche complètement, le sang ne peut plus atteindre l’organe que dessert cette artère, provoquant un manque d’oxygène pour les cellules et/ou l’organe. C’est pourquoi il faut agir le plus précocement possible sur les facteurs de risques.
Les facteurs de risques principaux de cette maladie sont l’âge, le sexe, l’hérédité, mais également des facteurs « environnementaux » sur lesquels nous avons un rôle à jouer : l’excès de tabac, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’excès de poids, le manque d’activité physique…
Revenir en haut
Pourquoi les patients atteints de PR sont davantage concernés par le risque cardio-vasculaire ? Les études ont depuis longtemps montré que la polyarthrite rhumatoïde est associée à un risque majoré d’événements cardio-vasculaires ; une athérosclérose prématurée serait à l’origine de ce phénomène, mais les mécanismes exacts n’ont pas encore été complètement élucidés.
On pense que le syndrome inflammatoire associé à la PR, ainsi que l’effet de certains traitements (AINS et cortisone) pourraient favoriser le développement des plaques d’athérome.
Le syndrome inflammatoire est le tableau biologique survenant au cours des réactions inflammatoires et qui se manifeste par l’élévation de la vitesse de sédimentation et une modification des taux sanguins de certaines protéines (dont la CRP par exemple, mais aussi certaines interleukines ou le TNF-alpha) ; ces cytokines inflammatoires présentes en excès perturbent le fonctionnement tissulaire de la paroi interne des vaisseaux sanguins (l’endothélium vasculaire) et cela favorise le développement des plaques d’athérome.
À côté de cela, certains traitements traditionnellement prescrits pour traiter la PR, comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et la cortisone à une dose supérieure à 10 mg par jour, jouent également un rôle dans le développement de la plaque d’athérome et l’augmentation du risque cardio-vasculaire. La prescription de ces médicaments devra donc prendre en compte les autres facteurs de risques cardio-vasculaires (âge, tabac, surpoids…) afin de ne pas augmenter le risque global.
Revenir en haut
--------------------------------------------------------------------------------
- peluche
- Colocataire
- Messages : 2798
- Enregistré le : 29 sept. 2004, 00:00
- Enquête de référencement : autre
- Localisation : bourgogne
Re: facteurs de risques lies à la PR
bises
- flöchen
- Colocataire
- Messages : 3631
- Enregistré le : 22 nov. 2010, 16:23
- Enquête de référencement : cfaitmaison
- Citation : L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles, on demande un délai...
- Localisation : 21 dijon
Re: facteurs de risques lies à la PR
comment ça va, on ne te voit plus beaucoup sur le forum, tu as mal aux mains toujours ou ton Arava commence à faire son effet ?
perso, ça fait trois mois d'arava et je regrette mon Plaquényl, je ressens plus de douleurs, beaucoup moins de confort...pourtant, je suis toujours à fond dans le régime et les compléments (vit C, vit D, nigari, w3, curcumine+piperine, probiotique)
peux-tu donner des nouvelles, je pense à toi très souvent
52 ans. Sclérodermie depuis 1982. Polyarthrite rhumatoïde depuis 2006, diagnostiquée en 2009.. comme PR très sévère ! Seignalet depuis mars 2010,arrêt immédiat de l'évolution galopante de la maladie (déformations, ruptures de tendons )! ttt en cours : biothérapie (Roactemra) toutes les 4 semaines à l'hôpital, voltarène le soir
- peluche
- Colocataire
- Messages : 2798
- Enregistré le : 29 sept. 2004, 00:00
- Enquête de référencement : autre
- Localisation : bourgogne
Re: facteurs de risques lies à la PR
je ne vais pas plus mal moins de douleurs toujours cortancyl 6mg
et arava 20 mg
je fais le regime à fond et prend toujours mes compléments l'arava fait effet au bout de 6 mois soit patiente
j'ai fait une echo des doigts et mes trous provoqués par la PR rétrécisse donc arava fonctionne alors courage moi je souffre vraiment moins et mes analyses sanguines sont bonnes
bisous et bonnes fêtes de NOEL
- flöchen
- Colocataire
- Messages : 3631
- Enregistré le : 22 nov. 2010, 16:23
- Enquête de référencement : cfaitmaison
- Citation : L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles, on demande un délai...
- Localisation : 21 dijon
Re: facteurs de risques lies à la PR
alors ça , c'est la nouvelle de l'année, je suis très très très très très très heureuse pour toi (et même quatorze heureuse !) et pour moi, ça me donne de l'espoir !,passe un excellent Noël Peluche !peluche a écrit :j'ai fait une echo des doigts et mes trous provoqués par la PR rétrécisse donc arava fonctionne alors courage moi je souffre vraiment moins et mes analyses sanguines sont bonnes
52 ans. Sclérodermie depuis 1982. Polyarthrite rhumatoïde depuis 2006, diagnostiquée en 2009.. comme PR très sévère ! Seignalet depuis mars 2010,arrêt immédiat de l'évolution galopante de la maladie (déformations, ruptures de tendons )! ttt en cours : biothérapie (Roactemra) toutes les 4 semaines à l'hôpital, voltarène le soir
- peluche
- Colocataire
- Messages : 2798
- Enregistré le : 29 sept. 2004, 00:00
- Enquête de référencement : autre
- Localisation : bourgogne
Re: facteurs de risques lies à la PR
GROS BISOUS
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 5 Réponses
- 3821 Vues
-
Dernier message par Millezieux
-
- 2 Réponses
- 1853 Vues
-
Dernier message par petzouille
-
- 10 Réponses
- 1798 Vues
-
Dernier message par yin
-
- 5 Réponses
- 1762 Vues
-
Dernier message par Laurette