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Bonjour jpls,Peut-être que vous devriez lire complètement mes messages avant de me reprocher quelquechose. J'ai précisé après l'intervention de marco que "Si on n'est pas dépressif, les douleurs ne disparaissent pas et le médicament n'apporte que les effets secondaires, sans les effets bénéfiques."
[cit]jpls a dit : Comme je l'ai déjà écrit, dans la phase la plus critique de ma maladie, mon médecin généraliste a insisté pour que je prenne des AD (DÉROXAT) et un anti anxiolytique (LEXOMIL), pendant 8 mois environ. [/cit]
Oui; certains médecins en proposent en cas de pathologie grave pour empêcher un effondrement psychique lié à la maladie. Dans le cas d'un cancer (par exemple) cela augmente considérablément le taux de guérisons.
Mais personne ne vous oblige à les prendre!
[cit]jpls a dit : Le DÉROXAT ne m'a jamais euphorisé au point de ne plus constater la progression inexorable de la paralysie qui me conduisait à plus ou moins long terme vers l'issu fatale (paralysie de tous les muscles, dont les muscles respiratoires et digestifs - je commençais d'ailleurs à avoir des problèmes de déglutition...) [/cit]
Forcément!
Les antidépresseurs ne ssont pas des euphorisants! Donc ils ne risquaient pas d'avoir cet effet.
Les antidépresseurs ne sont pas des pilules du bonheur (ca aussi c'est encore une croyance populaire).
[cit]jpls a dit : De plus le DÉROXAT m'avait rendu impuissant. Certes, j'étais loin de penser tous les jours à la bagatelle, mais cet état de fait ne concourait pas à me remonter le moral.[/cit]
Effectivement c'est un effet secondaire fréquent des antidépresseurs sérotoninergiques mais vous pouvez en parler avec votre médecin pour changer de traitement. Cela dépend des gens et il existe des molécules n'ayant pas d'effet sur la libido.
[cit]jpls a dit : On reconnait de plus que le DÉROXAT peut entraîner chez les adolescents des tendances suicidaires. [/cit]
Ce risque n'est pas spécifique au DEROXAT. Il est présent pour tous les AD et pour toutes les personnes (pas uniquement les adolescents). Toutefois il ne concerne que certains cas particuliers qui sont les dépressions à forte inhibition: la personne a envie de se suicider avant le traitement mais la dépression inhibe ses moyens physiques. Comme les AD ne modifient pas la perception des choses, la personne va avoir ce qu'on appelle une levée de l'inhibition en prenant le traitement qui peut lui prmettre de passer à l'acte si elle le souhaite.
Donc cela dépend de la personne et pas du médicament. (et c'est très très rare malgré tout)
[cit]jpls a dit : Que l'on ne vienne pas me dire que les AD sont des médicaments anodins que l'on peut essayer de prendre pour voir ! D'autant plus qu'ils créent tous une dépendance qu'il est très difficile de sevrer.
Dès que la médecine m'a donné un espoir d'amélioration possible avec la corticothérapie (50 % de réussite espérée m'avait précisé le neurologue), jai engagé de moi-même le sevrage du DÉROXAT et du LEXOMIL sur un mois : LA GALÈRE !!!
Mais j'ai tenu bon et une partie des gênes constatées précédemment ont disparu... [/cit]
Evidemment les AD ne sont pas anodins et on n'en prescrit pas sans raison...
Mais si un médecin en propose c'est qu'il a une bonne raison donc refuser sans cesse ne me semble pas une bonne chose (en général les patients en question vont de médecins en médecins).
Concernant la dépendance, il n'y absolument aucune dépendance au DEROXAT. Il faut simplement l'arrêter progressivement.
Il faut savoir comment s'exprime la dépendance médicamenteuse au niveau biologique pour comprendre cela.
Quand on arrête un AD avant guérison, on se retrouve simplement dans le même état qu'on était auparavant.
Par contre, effectivement, le LEXOMIL entraîne une dépendance.
Il vaut mieux éviter au maximum d'en prendre mais parfois il faut s'y résoudre. C'est toujours mieux que le suicide, non?