http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum ... t9622.html
Les graisses solides à température du corps, c'est vrai lorsqu'elles sont pures mais ce n'est pas réaliste dans le système sanguin : c'est également le cas de nombreuses grosses molécules naturellement synthétisées par l'organisme, et qui transitent dans le sang sans problème car elles sont correctement « dissoutes », émulsionées, ou accompagnées de molécules qui les fluidifient et évitent qu'elles ne s'agglutinent en paquet.petzouille a écrit :Bonsoir
pour ma part ,je bloque aussi sur les graisses saturees
a mon sens on en trouve assez dans divers aliments dont la viande et aussi dans certaines graisses vegetales
elles ont certainement un role de structure au niveau des membranes et de ce fait leur turn over est faible
et les apports assurés...la necessite d'apports reguliers est discutable,si ce n'est en faible quantite
l'exces aura comme devenir de produire des calories..et d'alimenter la synthese d'acetylcoenzyme A
;sur ce plan là ;ce sera utile..car cet acetylcoenzyme A va donner des molecules derivees du noyau sterol cad entre autre les hormones surrenaliennes et les hormones sexuelles
mais des acides gras insatures peuvent aussi avoir ce devenir
ensuite ces graisses saturees ont une particularite physique .;c'est d'etre "concrete "a la temperature ordinaire
et non pas fluides et a 37 degre l'acide stearique est concret.;cad solide
donc c'est un risque certain de les voir contribuer à la formation de plaques d'atheromes et eventuellement à la formation de caillots
les ESQUIMAUX consomment beaucoup de graisses saturees ;mais beaucoup aussi d'omegas 3 ,donc pas de problemes de thromboses,mais des problemes d'hemorragies par exces d'omegas 3
chez eux les graisses saturees vont logiquement etre brulees pour produire de l'energie cad des calories
donc dans leur environnement ,ça passera
;sous nos latitudes.... un apport eleve de satures ....donc de calories est moins justifié
un autre element d'appreciation intervient quant a ces acides gras satures..c'est la longueur de la chaine
le C18 sature c'est l'acide stearique.;autrement dit le constituant des bougies..pas tres appetissant
en dessous le C16 c'est l'acide palmitique..qui ne va donner quasiment que des calories
seul "candidat" qui merite peut etre notre attention c'est le C4 cad l'acide butyrique qui jouerait un rôle au niveau de la permeabilite intestinale..avec la glutamine
Des études ont montré que les plaques d'athéromes sont consituées principalement de graisses insaturées et polyinsaturées, et non des graisses saturées animales ou végétales.
source : http://www.westonaprice.org/mythstruths ... ism.html#6" onclick="window.open(this.href);return false;
A noter que les graisses insaturées (et en particulier polyinsaturées : omega 6 et omega 3) sont beaucoup plus réactives grâce à la présence de leur double(s) liaison(s) (les « insaturations »). C'est ce qui fait leur intérêt pour l'organisme, mais le revers de la médaille c'est qu'elles sont beaucoup plus fragiles : susceptibles de s'oxyder (rancir), de former des radicaux libres, voire même de se polymériser pendant un chauffage (plusieurs molécules se lient entre elles pour former une molécule nouvelle, plus grosse). Or les graisses saturées auraient également l'effet de « stabiliser » les graisses insaturées, en ralentissant leur oxydation dans le corps. Les graisses saturées sont parfaitement stables dans le corps face à l'oxydation, elles ne rancissent pas et c'est bien pour cela que le corps stocke ses réserves d'énergie sous cette forme, à partir des glucides.
L'approche « naturelle » est un argument supplémentaire en faveur de l'innocuité des graisses saturées naturelles : dans la nature on ne trouve pas d'huile végétale telle quelle. Il faut consommer un bon paquet de graines de tournesol pour ingurgiter l'équivalent d'une cuillère à soupe d'huile ! Et combien d'olives ? Un peu moins, mais cela reste conséquent. Alors que les graisses saturées sont largement présentes dans la chair animale, et peuvent même être choisies et consommées seules si l'instinct y appelle (je trouve souvent que c'est le meilleur des viandes et poissons).
Pas étonnant donc qu'un excès de graisses insaturées par rapport aux graisses saturées puisse être néfaste : pour un omnivore, l'organisme a été habitué à gérer les graisses saturées trouvées dans les animaux, en grande proportion par rapport aux graisses insaturées.
Les graisses problématiques pour l'organisme sont les graisses inutilisables :
- Les graisses insaturées rances (oxydées).
Pire : les graisses inconnues jusque-là dans le monde vivant :
- Graisses hydrogénées, certes saturées mais qui contiennent toujours des graisses partiellement hydrogénées (donc encore insaturées) : principalement des graisses "trans" (leur géométrie est inhabituelle) non naturelles (différentes du petit nombre de graisses trans animales, que le corps sait gérer).
- Graisses transformées par le chauffage : en graisses oxydées, mais aussi polymérisées, voire cassées et réarrangées en cas de chauffage intense (huile qui fume).
Ouf, c'est compliqué ces histoires d'acides gras !
Au passage, comment font les herbivores ?
Ils sont adaptés à leur régime alimentaire strictement végétal, ce qui n'est pas notre cas ! Un argument pour infirmer le mythe de l'homme primitif végétarien est qu'à la différence de notre plus proche cousin le chimpanzé bonobo frugivore, notre cerveau bien plus massif proportionnellement, nécéssite pour se construire puis fonctionner correctement une grande quantité de graisses saturées. Les apports par sources végétales (noix, oléagineux, etc.) ou synthèse par le corps seraient bien insuffisants, d'où l'échec des régimes végétaliens sur le long terme, en particulier pour les enfants. Conclusion qui décevra les végétariens, mais qui est confirmée par des arguments toujours plus nombreux : nos ancêtres ont dû devenir omnivores pour pouvoir développer leur cerveau. Avec la domestication et l'élevage l'homme a pu ensuite se passer de chair animale grâce aux oeufs et produits laitiers (riches en graisses saturées), et prospérer en tant que végétarien, mais c'est une invention très récente pour lui, à l'échelle de l'évolution !Le mythe des graisses saturées naturelles causes de tous nos maux est sans doute à revoir, ce à quoi s'attelle ce site :petzouille a écrit : sur le point de l'huile de coprah ..les habitants de TAHITI;;surtout les femmes sont notoirement connues pour leur surcharge ponderale
et les huiles de palme et de palmiste..ne valent guere mieux
le seul interet de l'huile de palme est sa tres haute teneur en carotene..donc pas totalement negligeable ,pour cette raison
donc ,je reste tres reservé sur ces huiles saturees
Bonne soiree
PETZOUILLE
http://www.westonaprice.org/knowyourfats/index.html
Elles semblent très peu contribuer au surpoids, car l'organisme sait les gérer. Plus suspectes sont les graisses inutilisables par l'orgaisme (cf plus haut).
L'étude autour de monde de W. Price est inestimable car il a pu observer l'excellente santé de tous les peuples sans contact avec l'alimentation moderne, et l'effet désastreux du passage à l'alimentation industrielle. Il est arrivé juste au bon moment, au début des années trente, pour pouvoir faire ces observations cruciales, ce serait impossible actuellement car tous les peuples ont plus ou moins adoptés notre alimentation et abandonné leur régime alimentaire traditionnel, à part peut-être quelques rares tribus en des contrées reculées, trop peu nombreuses et variées pour permettre une étude convaincante.
L'expérience montre que les maladies comme les problèmes dentaires et osseux, obésité et diabète apparaissent lorsque sont introduits les sucres ajoutés, mais aussi les féculents et céréales, surtout raffinées.
Les glucides sont en causes, qui se prêtent particulièrement à une surconsommation car le corps n'est pas habitué à les absorber sous cette forme. Par leur volume dans l'estomac, les fibres et l'eau des fruits créent une satiété qui limite normalement l'absorption du sucre qu'ils contiennent. La cuisson et l'assaisonnement permettent d'ingurgiter des quantités extraordinaires de céréales, glucides complexes qui seront transformés en sucres dans l'organisme. Situation totalement impossible à l'état naturel : à part les rares graines trempées (beurk) ou germées (miam !), les céréales sont immangeables crues !
Les peuples qui ont eu le moins le temps de s'adapter aux céréales sont affectés de manière spectaculaire par le diabète et l'obésité par exemple dès que céréales et sucres raffinés sont consommés de manière régulière (amérindiens, eskimos, etc.). Les peuples qui ont développé l'agriculture depuis longtemps se sont « adaptés » tant bien que mal, mais c'est tout relatif : le corps a appris à supporter l'agression de ces quantités de glucides, protéines et autres substances antinutritionnelles et à survivre dans ces conditions, plutôt qu'à prospérer pleinement. Preuve en est ce forum et les dégâts observés du gluten. Avec les agressions de polluants qui se multiplient dans notre monde actuel, le corps finit par « lâcher » en développant de plus en plus tôt et fréquemment une pathologie handicapante.
Revenons à nos tahitiennes. Comme peuples similaires, W. Price a étudié sur place la santé de mélanésiens, polynésiens et néo-zélandais s'alimentant encore uniquement de manière traditionelle (sans céréales, mais avec des noix de coco !)
Leur santé était exemplaire, aucun cas d'obésité et surpoids très rare.
Invariablement, les peuples « primitifs » qui présentent des cas notables de surpoids sont les consommateurs de céréales et féculents.
Le livre de W. Price : http://journeytoforever.org/farm_library.html#price
