peptides opioïdes et maladies comportementales

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inkiteka
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peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par inkiteka »

De nombreux pays possèdent des structures qui intègrent les connaissances sur l' activité des opioides d' origines alimentaires sur les troubles comportementaux et "psychiatriques" dans leur pratique courante. En effet , en suisse, aux USA et dans certains pays européens , un régime sans gluten et sans lait est la base dans beaucoup d' instituts pour enfants autistes.
Pourquoi?

Plusieurs études font état du lien entre autisme et et peptides opioïdes:
Il est évident que de puissant peptides peuvent tromper les neurorécepteurs du SNC et perturber les diverses fonctions de celui-ci....
...comme l' ont montré divers Pr de médecine dont le Pr Shattock ou le Pr Reichelt:
L’activité opioïde causée par des concentrations anormales de peptides irait perturber, à des degrés divers, une série de fonctions du système nerveux central : perception, apprentissage, émotion, état d’âme et comportement.
http://www.intolerancegluten.com/pathologies.html" onclick="window.open(this.href);return false;


A savoir également que cela s' adresse d' après les études à environ 80 à 85 % des enfants autistes, l' autre partie des enfants présentant des lésions irréversibles du système nerveux central et pour lesquels un régime d' exclusion aura des effets plus faibles.

Des tests sont désormais disponibles pour évaluer les peptides en cause et ainsi les dysfonctionnement comportementaux qui en découlent:


Il y a par exemple 16 glutenoporhines avec diverses actions sur les neurorecepteurs du cerveau entre autres:
- glutenomorphineA4 (épilepsie)
- glutenomorphineA5 (comportement obsessionnel)
mais aussi Schizophrénie pour ces peptides associés à Gl.m. B5 et Gl.m. C

....

mais aussi à base de caséine
- casomorphine1.3 ( marqueur de l' autisme)
- casomorphine 1.4 NH2( autisme ; depression; epilepsies hollandiques médicorésistantes)
- casomorphine1.7 autisme / dépression

ou encore:
- marqueur indolyl-acrolyl-glycine ( marqueur de la perméabilité intestinale et du syndrôme de l' Autisme)
- CM-4NH2 ( opioide à action convulsivante= épilepsie)
- Peptides HK1 et HK2 dérivés du lait et de la gliadine ( hyperactivité) Dermorphine: indifférence sociale ( cette molécule est 10 millions de fois plus puissante que la morphine !!!)
....etc...

Les moyens de réduire , voire de supprimer ces peptides passent bien entendu par la suppression du gluten et de la Caseine....
On ne supprime pas le dysfonctionnement mais on supprime le carburant

En effet , même si l' un ou l' autre sont responsables de la production d'opioides, on sait qu' il faut supprimer totalement les deux pendant quelques mois, pour refaire un intestin convenable(flore ;cellules épit.) ....

Ceci n' empechera pas de supprimer un des deux aliments à vie ou du moins le temps de retablir les fonction enzymatiques ....
Vous aurez compris que sont en cause la flore intestinale , la barrière intestinale mais aussi certaines fonction enzymatiques liées parfois au métabolisme de divers acides aminés ; vitamines etc...
Cela passe par une détoxification* car le plus souvent la défaillance enzymatique est liée au mercure ou d' autres métaux lourds. Par exemple lié au transfert placentaire du mercure mais aussi des bisphenols et bien d 'autres molécules toxiques qui vont affecter les metalloproteases au niveau de la matrice extracellulaire ainsi que le développement neuronal.

Cela passe aussi par une analyse plus fine du métabolisme des vitamines ( ex methylation de la B12 parfois impossible...). *Vous trouverez plein à ce sujet d 'éléments sur ce forum

Dans tous les cas , l' exclusion est la seule solution rapide pour tenter d' améliorer des enfants auxquels on ne propose rien d' autre que des amphétamines!

A en croire Elke Arod qui s' est battue pour sortir son fils de l' autisme , en supprimant glut et cas, il est possible d' y arriver puisque son fils de 20 ans est désormais tout à fait normal et a pu finalisé de grandes études!


les études clés traduites par stelior:

http://www.hyperactif.net/images/PDE__ALLERGIE_ALIM.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;

http://www.hyperactif.net/images/PDE_AU ... chelt_.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;

http://www.hyperactif.net/images/PDE_EX ... ichelt.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;

d' autres éléments ...
http://www.gluten-free.org/reichelt.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Je vous propose donc de poster ci-dessous vos expériences sur le sujet , si possible le résultat d' analyses avec les problèmes comportementaux associés.
Nous aurons alors une base de donnée ou chacun pourra trouver des éléments d' interprétation.

Malheureusement , il n' est pas possible de mettre les cordonnées des laboratoires qui effectuent ces examens mais vous pourrez les retrouver avec un peu de perspicacité ou avec un sourire...
Modifié en dernier par inkiteka le 27 juin 2012, 21:49, modifié 2 fois.


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soso
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par soso »

Très intéressant! :hello:


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petzouille
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par petzouille »

Bonjour INKITEKA

le post et les liens que vous donnez sont particulierement intéressants
c'est en effet Elke AROD et l'association STELIOR qui ont été les premiers à explorer ces pistes

le seul point sur lequel je ne suis pas d'accord est celui du rôle ...excessif..à mon avis que l'on attribue à la perméabilité intestinale...en réalité s'il y a des peptides opiodes ou pas opiodes dans l'intestin ..c'est parcequ'ils n'ont pas été coupés en leurs élèments constitutifs..le problème se situe donc ..non pas au niveau de la perméabilité intestinale mais au niveau des enzymes digestives.....protéolytiques....les trois "suspects sont la PEPSINE,la TRYPSINE et la CHYMOTRYPSINE
la PEPSINE et la CHYMOTRYPSINE sont particulierement chargées de couper les liaisons des acides aminés cycliques avec les acides aminés voisins
or deux acides aminés cycliques sont des précurseurs de neuromédiateurs MAJEURS..ce sont
la TYROSINE / PHENYLALANINE d'une part..qui va donner DOPAMINE ..et CATECHOLAMINES
et le TRYPTOPHANE ..qui va donner la lignée SEROTONINE/MELATONINE d'autre part
l'enchainement de acides aminés dans la molecule du gluten de blé a été déterminé;;on y trouve trois fois la série PQPQLPY
P = PROLINE ; Y = TYROSINE..le plus intéressant c'est cette liaision PY cad PROLINE TYROSINE

si l'enzyme digestif concerné n'arrive pas à couper ..et à séparer la TYROSINE du reste..cela va donner des fragments peptidiques...qui ne pourront pas donner de la DOPAMINE etc..mais qui pourront interferer avec les récepteurs correspondants
la premiere chose à faire est en effet de supprimer le GLUTEN ..ou les proteines voisines .;qui peuvent avoir cette séquence d'acides aminés
mais cela ne suffira pas
parce qu'il y a une deuxième conséquence...c'est qu'il y a ..AUSSI un déficit en TYROSONE LIBRE..et ce point ,à ce jour.... ne me semble pas pris en compte,pour "normaliser" le fonctionnement cérébral

pour le TRYPTOPHANE.c'est aussi un acide aminé cyclique ..il n'est pas présent dans le GLUTEN ,mais il est présent dans les proteines du lait..le problème sera identique..perturbations des récepteurs.;mais aussi déficit en TRYPTOPHANE

ce sont ,donc ,deux acides aminés MAJEURS ..qu'il faudrait rajouter ...à l'état libre..aux apports alimentaires
à mon avis tous les intolérants au gluten et à la caseine devraient s'interesser à une complémentation en TYROSINE + TRYPTOPHANE...LIBRES..ou consommer des proteines qui les contiennent ..mais que leurs systèmes digestives puissent couper sans problème

a ma connaissance cela n'a jamais été dit,expliqué et tenté

qu'ensuite ,on puisse impliquer le rôle de blocage des métaux lourds..ou un déficit génétique(enfants somaliens)..etc ..bien sûr..ce sont autant de mécanismes qui peuvent limiter l'action de ces enzymes digestives

bonne journée

PETZOUILLE


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toronto
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par toronto »

Inkiteka, tes liens sont super passionnants. Tu sembles connaitre des labos qui font ce genre d'analyses. Mais, y-a-t-il des psychiatres qui, en France, sont intéréssés par le sujet et suivent des patients prêts à tenter l'expérience ? J'ai une membre proche de ma famille qui a été diagnostiquée "paranoïaque", il y a bien longtemps, et qui, biensûr, n'a jamais été guérie. Je l'ai mise au régime seignalet il y a un mois. Trop tôt pour voir les résutats. Etonnamment, c'est une personne qui a toujours essayé de faire des régimes bizarres. Par ex, ne manger que des pamplemousses pendant plusieurs jours. Comme si elle se doutait inconsciemment que son problème est alimentaire, même si pour elle, il n'y a pas de problème. Elle est persuadée d'avoir toute sa tête :mrgreen: , c'est le problème des parano, entre autres. Pas facile de les soigner puisqu'ils se croient en super forme. En tout cas, l'idée du régime seignalet lui a plu tout de suite et le fait de façon stricte (beaucoup mieux que moi en tout cas, hmhm), ça, j'en suis sûre, d'autant plus qu'elle me fait confiance. Mais, d'après tes liens, si on associe régime et dialyse, ça marche mieux. J'aimerais bien tester tout ça sur elle. :hello:


inkiteka
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par inkiteka »

@ toronto,

attention car la dialyse est uniquement à but de recherche fondamentale ; pour vérifier si l' élimination rapide des peptides permet de réguler les cas graves d' autisme ou d' Hyperactivité.... et pour comparer en 4 groupes :
dialyse seule
dialyse +exclusion G@L
exclusion G&L
rien ...


En aucun cas, c 'est appliqué pour des patients hors protocole...

Es tu sur de ce que tu nommes paronïa ? peux tu décrire les symptômes ? J' ai des doutes quand tu me dis '" le problème est qu' ils se croient en super forme ....)

Je peux t' envoyer l' adresse pour effectuer ces analyse en MP ainsi que la liste des thérapeutes susceptible de les interpréter si nécessaire ...


toronto
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par toronto »

oh oui, je suis sûre du terme ! Tu penses bien, elle est vraiment paranoiaque. C'est même un cas d'école. A chaque séjour en hôpital psy des étudiants viennent "l'étudier". Ses symptômes : elle croit qu'il y a un complot contre elle, que tout le monde essaie de la tuer. Elle a des hallucinations, intérprête le moindre évênement pour qu'il aille dans le sens de sa folie. Par ex, pour elle, la lumière d'un lampadaire qui se reflète dans l'appart d'en face est une preuve que quelqu'un la surveille. Tout raisonnement n'a aucun effet sur elle. Un avion qui passe à telle heure, est un signe aussi qu'on veut la tuer. Le délire totale, quoi. Elle a déjà laissé couler les robinets pendant des heures pensant que l'eau était empoisonnée ! Pas économique comme maladie ! :mrgreen: Je rigole mais pour elle et ses proches, c'est l'enfer quand elle est en crise. Elle est capable de tout. Il faut faire venir un médecin pour lui filer des calmants et ensuite pas d'autres solutions que de l'emmener à l'hôpital où elle reste qqs semaines ou un peu moins. Elle ne comprend pas pourquoi elle va là-bas puisqu'elle est persuadée dêtre persécutée et que c'est nous qui ne comprenons rien. La folie quoi, la vraie ! Là, depuis qqs années, ça va mieux, elle délire mais n'agit plus, c'est déjà ça. Elle a moins d'énergie avec l'âge. OUF.
De quel genre de thérapeute parles-tu ?


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par anonyme12 »

Merci à Inkiteka et à Petzouille pour cet éclairage sur les peptides opioïdes et les récepteurs opiacés. Quand on pourra comprendre comment certaines molécules interfèrent avec les molécules compatibles avec les récepteurs aux opiacés, nous pourrons agir en prévention ...

J'ai cet article en stock :
Rôle des peptides opioïdes
Le rôle des peptides opiacés sur le système immunitaire est bien documenté. Les désordres que l'on constate souvent dans ce système chez les autistes pourraient être la conséquence de leur activité excessive. Les effets sont difficiles à prévoir puisqu'ils varient directement avec la concentration en opiacés.

Nous pensons que ces peptides proviennent d'une décomposition incomplète de certains aliments et particulièrement de ceux qui contiennent du gluten (comme le blé et d'autres céréales comme l'orge, le seigle ou l'avoine) et aussi de la caséine (dérivée du lait et des produits laitiers). Il existe de plus en plus d'évidences - directes et circonstancielles - pour confirmer ces hypothèses.

- Chez un sujet "normal", ces protéines sont décomposées, dans les intestins, en molécules de peptides puis en leurs composants, c'est-à-dire en acides aminés. Toutefois, même chez des personnes saines, une proportion de peptides ne se décompose pas toujours jusqu'au stade final et traverse intacte - la barrière intestinale pour se retrouver dans le flux sanguin. Par exemple, 10 % de la totalité des peptides peuvent apparaître dans ce flux sanguin. Si 10 % traversent la barrière du sang, on peut estimer qu'environ 1/10 - soit 1 % de la quantité de peptides qui était initialement dans le tractus intestinal - se retrouve dans le système nerveux central. Dans le cerveau, ces peptides peuvent alors régulariser la neurotransmission dans tous les principaux systèmes ou, éventuellement, s'agglomérer avec des enzymes qui normalement décomposent les peptides opioïdes que l'on trouve naturellement dans le cerveau. Dans ces deux cas, la conséquence serait une augmentation de l'activité opioïde, mais comme les quantités de peptides qui atteignent le cerveau sont minimes chez un sujet normal, les effets sont négligeables.

Pour différentes raisons, il est possible que la concentration de peptides retrouvés dans les intestins soit plus élevée que celle retrouvée chez un sujet normal. Si l'on considère les mêmes proportions de peptides qui atteignent le cerveau et celles observées précédemment, la concentration plus importante de peptides dans les intestins doit nécessairement se répercuter également au niveau du cerveau.

Les raisons de l'augmentation de la concentration en peptides dans les intestins peuvent venir de l'inefficacité des systèmes enzymatiques responsables de leur décomposition. Par exemple, une influence génétique peut provoquer une déficience des enzymes endopeptidases requis. Un manque de cofacteurs, comme des vitamines et des minéraux nécessaires pour le bon fonctionnement de ces enzymes pourrait aussi en être la cause. Il se peut également que l'activité enzymatique normale soit paralysée par un pH inapproprié dans les différentes parties de l'intestin.

Une autre raison qui pourrait expliquer une concentration de peptides plus élevée que la normale dans le cerveau, est une paroi intestinale anormalement poreuse. Dans ce cas, en effet, des quantités accrues de peptides peuvent traverser la barrière intestinale et se retrouver dans le flux sanguin avec de possibles conséquences cliniques. Cette caractéristique de perméabilité accrue de la paroi intestinale a d'ailleurs été retrouvée chez une grande proportion d'enfants autistes (D'Eufemia, 1996).

De nombreux facteurs peuvent expliquer la porosité de la barrière intestinale. Une action purement physique comme une chirurgie ou un défaut naturel ou des déficiences dans les systèmes Phenyl Sulfure Transférase (PST) - comme celles décrites par Waring en 1993 - pourraient conduire à une perméabilité accrue de cette barrière intestinale. Normalement, les protéines qui tapissent les intestins sont sulfatées et constituent, sous cette forme, une couche protectrice continue sur la surface de la paroi. Là où la sulfatation est insuffisante, les protéines s'agglutinent et la couche protectrice devient discontinue. La perméabilité s'accroît donc avec comme résultat un passage d'un plus grand nombre de peptides à travers la barrière intestinale.

Source : Pr Paul Shattock et Dawn Savery, Autism Research Unit, juillet 1999
http://www.autisme.qc.ca/TED/recherche/ ... istes.html" onclick="window.open(this.href);return false;

PS: Pour aider à reconstituer les cellules épithéliales des parois intestinales, le carburant principal est la L-glutamine.
Mais il faudra d'abord veiller à faire baisser le niveau de l'inflammation intestinale pour tolérer l'ingestion de L-glutamine, en cas de colopathie. Là, la boswellia serrata vous sera d'une aide très utile (traitement pdt 6 à 8 semaines). La boswellie est bien suportée par les estomacs délicats. Ensuite, vous faite suivre d'une cure d'aloe vera (non pasteurisé, par exemple Pure aloe ou Nature aloe, 2 fois 500 ml), suivie d'une cure de probiotiques spécifiques (par exemple Lactibiane Tolérance de Pilèje).

*) Lien intéressant sur la théorie du déficit enzymatique:
http://www.cairn-site.com/fr/documents/ ... ter11.html" onclick="window.open(this.href);return false;
=> Pourquoi les enfants atteints d’un TSA auraient-ils un niveau élevé de peptides opioïdes? Il existe deux théories à cet effet. Certains enfants atteints d’un TSA pourraient avoir une carence enzymatique. Les enzymes facilitent la digestion des aliments que nous consommons, et certaines d’entre elles ont pour fonction de fragmenter les peptides en plus petits morceaux. En cas d’absence ou de ralentissement de l’activité enzymatique, les peptides ne peuvent pas êtres fragmentés, ce qui provoque une accumulation de peptides non digérés. La deuxième théorie prétend qu’il est possible que certains enfants atteints d’un TSA aient un tube digestif partiellement fonctionnel6.
Vocabulaire : TSA = troubles du spectre autistique

Normalement, la membrane ou doublure de l’intestin agit un peu comme un filet de pêche qui retient les plus gros poissons et laisse les petits poissons s’échapper pour se faire absorber de nouveau. Un tube digestif partiellement fonctionnel signifie que le filet est trop poreux et que certains aliments et substances, comme les peptides opioïdes, sont absorbés avant d’avoir été digérés. Ces deux situations peuvent se présenter ensemble ou individuellement pour provoquer un niveau excessif de peptides opioïdes.
Il est intéressant de noter que certains chercheurs ont lié les carences enzymatiques et les tubes digestifs partiellement fonctionnels à la prévalence croissante de symptômes gastro-intestinaux chez les enfants atteints d’un TSA. Toutefois, la plus récente étude à se pencher sur la prévalence des symptômes gastro-intestinaux dans les cas de TSA a conclu que le taux de symptômes était sensiblement le même chez les enfants atteints d’un TSA que les enfants de développement typique7.


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par petzouille »

Bonjour NESTOR

votre post exprime parfaitement ce que je pense..et c'est beaucoup plus détaillé..car en effet les cofacteurs vitaminiques et un pH anormal peuvent eux aussi expliquer pourquoi ces enzymes fonctionnent mal
je n'ai pas souhaité développer ces volets pour rester le plus simple possible

un petit peptide de deux ou trois acides aminés peut causer des troubles du comportement,mais on admet qu'il est trop petit pour générer la production d'anticorps...donc à priori ces anticorps ne sont formés..que si les peptides sont assez gros..ou peut etre par une présence en grande quantité

Bonne journée

PETZOUILLE


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par Tyrosine »

Bon une question d'un inculte mais je me lance quand même :mrgreen:

Pensez-vous que le charbon activé puisse éliminer ces peptides opioïdes ? comme je n'ai plus d'angoisses sous charbon , ça pourrait être une explication ? non ?
:hello:


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par petzouille »

Bonsoir

non ,le charbon activé n'a pas plus d'affinités pour ces peptides opioides que pour de bons acides aminés libres
il adsorbera ..TOUT..plus ou moins..mais au hasard
ce qui peut faciliter la "digestion" de ces peptides..c'est la prise de proteases.....susceptibles de mieux séparer les differents acides aminés qui les composent

Bonne soirée

PETZOUILLE


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par anonyme12 »

ce qui peut faciliter la "digestion" de ces peptides..c'est la prise de protéases.
=> un mélange de protéases (blend) : protein optimise d'Enzymedica. 90 caps pour 30 $
http://www.enzymedica.com/products/Prot ... tabsection" onclick="window.open(this.href);return false;

=> ou mieux un mix d'enzymes:
Digest basic d'Enzymedica 90 caps 17 € ; 180 caps en promo
" onclick="window.open(this.href);return false;


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par petzouille »

Merci NESTOR;;de mon coté,j'avais deux noms qui me viennent à l'esprit..NUTRIZYME..et ENZYTONIC..ce sont des mélanges complexes..à large spectre;.Je ne sais pas ce que ça vaut..mais si quelqu'un est tenté de les essayer......pourquoi pas!

Bonne soirée

PETZOUILLE


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par Tyrosine »

Ok merci donc je laisse cette piste de côté, j'aimerai bien comprendre pourquoi le charbon me fait du bien psychologiquement.
:hello:


anonyme12
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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par anonyme12 »

j'aimerai bien comprendre pourquoi le charbon me fait du bien psychologiquement.
un intestin qui souffre, c'est l'assurance de répercussions psychiques. comme le charbon de bois te soulage, il a un effet psy placebo et diminue les tensions ...
:hello:


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Re: peptides opioïdes et maladies comportementales

Message par Artdevie »

Placebo ? ... c'est tout à fait possible.
Il peut y avoir une autre explication en fonction des travaux du Pr Michael D. Gershon qui présente l'intestin comme un "deuxième cerveau"

"Le cerveau abdominal ou Système Nerveux Entérique (SNE), est composé de neurones sensoriels (mécano-, thermo-, chémorécepteurs), d’interneurones, et de neurones sécréto-moteurs.
L’étude de ces neurones a donné naissance à une nouvelle science, la neuro-gastro-entérologie.
Les deux plexus du SNE sont formés de ganglions ( amas de corps neuronaux) reliés par des fibres nerveuses réalisant un cerveau en réseaux.
· Le plexus myentérique, entre les deux couches musculaires de l'intestin, commande les contractions.
· Le plexus submuqueux , surtout présent dans le grêle, entre les muscles et la muqueuse, contrôle les sécrétions.
Ils sont reliés à l'encéphale par le nerf vague et assurent une fonction sensorielle. ...
Michael Gershon affirme que le neurotransmetteur principal de ce système est la sérotonine.
Mais cette molécule est loin d'être le seul neuromessager produit et utilisé par l'appareil digestif : Des travaux récents de John Furgess et Marcello Costa ( en Australie) ont permis d'en identifier une vingtaine: les mêmes que ceux du cerveau. ...
Par sa structure et sa chimie, ce SNE est donc un cerveau à part entière en communication permanente avec l'autre, souffrant des mêmes maux et capable de lui transmettre les siens en générant des émotions.
La connexion cerveau/intestin (SNC/SNE) à travers le nerf vague crée une relation complexe entre les deux systèmes nerveux. ... "
source http://www.dopaction.com/textes/SNE.htm

S'il est capable de transmettre au cerveau sa souffrance, pourquoi ne serait-il pas capable de transmettre son bien-être ? :)


Brigitte


Athérosclérose. Fibromyalgie en train de s'installer : réaction aux médicaments puis au gluten puis au maïs ... puis .... stop ! Régime SGSC
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