Colopathie et probiotiques ?

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anonyme12
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Colopathie et probiotiques ?

Message par anonyme12 »

Probiotique et colopathie

Que faire, en cas de leaky gut, lorsque les muqueuses intestinales enflammées ne permettent pas ou difficilement de prendre des probiotiques ?


Polémique
Source de l’article : PDS 107 12/2010. Dr Naïma Bauplé.
La revue PDS demande de ne pas amputer une partie de l’article en cas de publication.
Par conséquent, j’ai mis en exergue les passages intéressants (surlignés, particulièrement dans cette couleur)
J’ai ajouté un commentaire sous forme de PS, lorsque jugé approprié, suivi du sigle « ndlr ».

Les probiotiques sont-ils forcément bénéfiques?
Les probiotiques sont présentés aujourd’hui comme des remèdes polyvalents et on en vante abondamment les bienfaits, notamment au niveau de l’intestin. Mais n’utilise-t-on pas ces microorganismes très fragiles un peu à tort et à travers ? Certaines pathologies de la sphère digestive voudraient que l’on fasse preuve d’un peu plus de modération.


Fortement médiatisés depuis quelques années, participant au groupe des meilleures ventes au sein des compléments alimentaires, les probiotiques font l’objet d’un véritable phénomène de mode. Mais cet engouement correspond-il toujours à une véritable réponse thérapeutique? La question se pose aujourd’hui, vu le panel d’indications qui ne cesse de s’élargir au point de faire accroire qu’ils pourraient être la panacée à tous nos maux physiques. Or avoir recours à des probiotiques n’est pas forcément bénéfique. En effet, leur tolérance n’est pas toujours optimale. Par ailleurs, pour certaines pathologies, il faut envisager d’y avoir recours selon un certain protocole sous peine que leur action aille à l’encontre du but recherché.

UN USAGE EMPIRIQUE CENTENAIRE
Au début du siècle dernier, Élie Metchnikoff (Prix Nobel de Physiologie et de Médecine en 1908) rapporte la longévité extrême de certaines populations rurales de Bulgarie à leur consommation régulière de produits laitiers fermentés. Il conseille le reste de sa vie l’adoption au quotidien de ce type d’aliments. Dans la foulée, apparaissent au début des années 1920 les premiers laitages fermentés vendus en pharmacie, suivis des premiers compléments alimentaires à base de lactobacilles (Lactéol), puis de levures (Ultra-Levure).
Selon la définition du Codex alimentarius de 2001, les probiotiques sont des «microorganismes vivants qui, lorsqu’ils sont administrés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte». À la différence des bactéries résidentes, les probiotiques transitent par le tube digestif mais ils ne le colonisent pas.
Malgré ce temps de passage relativement court, ils vont pouvoir être efficaces, mais seulement si certaines conditions sont remplies, telles que leur très grand nombre dans le complément alimentaire ingéré, leur capacité de résister à l’acidité de l’estomac et à l’action des sels biliaires (condition sine qua non de leur accès à l’intestin) et la présence au niveau du gros intestin de certains sucres simples dont ils pourront se nourrir (les prébiotiques).

À ce jour, la liste des probiotiques est loin d’être close. Les plus étudiés appartiennent aux familles suivantes : bifidobactéries (B. bifidum, B. breve, B. longum), lactobacilles (L. acidophilus, L. casei, L. gasseri, L. plantarum, L. rhamnosus, L. reuteri), streptocoques (S. thermophilus) et saccharomyces (S. boulardii), connu sous le nom d’Ultra-Levure.

LES VRAIS BIENFAITS DES PROBIOTIQUES
Les moyens d’action des probiotiques sont multiples et diffèrent d’une souche à l’autre. Voici les principaux effets recensés aujourd’hui :
• Ils produisent des bactériocines contre les bactéries exogènes (extérieures à l’organisme) limitant leur nombre ainsi que leur capacité de se multiplier et de coloniser.
• Ils stimulent la prolifération et l’activité des cellules de l’immunité (lymphocytes B et T).
• Ils neutralisent une partie des toxines secrétées par les bactéries exogènes.
• Ils réduisent les phénomènes d’inflammation locale.
• Ils participent indirectement au renforcement des systèmes de défense des autres muqueuses, respiratoires et urogénitales notamment.


Par ailleurs, des études récentes ont vérifié leurs effets sur certaines pathologies :

• La souche L. rhamnosus GG s’est révélée efficace en curatif et en préventif sur l’eczéma atopique du nourrisson. La souche L. fermentum aurait une action bénéfique dans les formes sévères et extensives.
• La complémentation en probiotiques des enfants nés avec un petit poids améliore leur rattrapage pondéral et leur immunité vis-à-vis des infections particulièrement fréquentes dans cette situation.
• L’utilisation de L. fermentum réduit les épisodes de rhinopharyngite et de bronchite hivernale chez les sportifs.
• Les souches L. rhamnosus GG, L. casei Shirota, L. casei Defensis, L. bulgaricus + S. thermophilus diminuent la sévérité et la durée des épisodes diarrhéiques.
• Les associations de S. thermophilus B. bifidum et de S. thermophilus B. breve diminuent la fréquence des épisodes diarrhéiques au sein des populations à risque.
• La souche L. reuteri protectis réduit d’environ 60% la fréquence des infections respiratoires et gastro-intestinales et la durée des arrêts de travail ou d’absence à la crèche.
• Les lactobacilles révèlent in vitro un effet bactériostatique, voire bactéricide sur Helicobacter pylori. Et in vivo, ils réaliseraient une bonne prévention des infections imputées à ce germe.
• Les souches L. planturum et L. rhamnosus GG améliorent la symptomatologie du syndrome de l’intestin irritable. Selon certaines études, ils auraient sur la rectocolite hémorragique une efficacité comparable à celle du traitement standard.
• La prise quotidienne de L. acidophilus élève d’environ 20 % le seuil de la douleur des sujets porteurs de troubles fonctionnels intestinaux et réduit proportionnellement leur ressenti douloureux.


MAL TOLÉRÉS DANS CERTAINS CAS
Les probiotiques se révèlent donc fréquemment utiles. Pour autant, dans un pourcentage non négligeable de cas, la prise de ces levures peut entraîner un cortège de troubles digestifs, tout particulièrement chez les personnes qui semblent en avoir le plus besoin ! L’inconfort qu’ils procurent est parfois si intense qu’il commande l’arrêt rapide et qu’il induit une méfiance durable pour tout autre produit de la gamme. Plusieurs causes peuvent expliquer cette réaction. C’est le cas quand le patient est atteint d’une inflammation chronique de la muqueuse intestinale dont l’une des conséquences est l’hyperperméabilité. Cela peut aussi être dû à une intoxication importante (y compris celle liée aux pesticides, mercure, etc.) ou à un déséquilibre trop important des bactéries au niveau du gros intestin [voir encadré]. Dans ces différentes situations, la prise de probiotiques n’est pas interdite, mais il est nécessaire de traiter le problème sous-jacent avant d’y avoir recours (càd faire baisser le niveau de l’inflammation de la muqueuse intestinale, ndlr). Dès lors que vous êtes confronté à un inconfort digestif chronique, à des colites spasmodiques, des rectocolites hémorragiques et a fortiori à une maladie de Crohn, il est conseillé de suivre un des protocoles suivants.

*) Protocole basé sur la Boswellia serrata
Une plante traditionnelle, la Boswellia serrata, est connue pour réduire l’inflammation de la muqueuse intestinale. Son extrait doit être titré à 65 % d’acide boswellique et on en prendra 1 à 1,5 g par jour pendant un minimum de trois mois avant de lui associer un probiotique et des prébiotiques. L’aloé vera se révèle aussi efficace (1 cuiller à café de gel deux fois par jour, voire plus après avis spécialisé).

NB : Bien veiller à la qualité de la pulpe d’aloe vera: aloé non pasteurisé afin d’avoir les enzymes intacts, ndlr.

*) Protocole basé sur l’aromathérapie (en cas de suspicion de flore bactérienne, ndlr).
Afin d’éliminer les bactéries indésirables, prendre pendant le premier mois un complexe d’huiles essentielles d’ajowan, de cannelle (écorce), de clou de girofle, d’origan, de niaouli, de pamplemousse (zeste) et d’huile de périlla (Alternative : 2 capsules avant chaque repas). Les HE restaurent le terrain immunitaire, l’huile de périlla (riche en oméga 3) aide à la cicatrisation de la muqueuse. Ensuite, afin de rétablir une flore intestinale satisfaisante, prendre une formule de 13 HE à l’huile de périlla (Dysbios’Arom: 2 capsules, trois fois par jour). Enfin, avoir recours aux probiotiques. Dans ce protocole du laboratoire Salvia, il s’agit d’une association d’aloé vera et de sept souches probiotiques (Aloès Biotic: 2 capsules, trois fois par jour, du troisième au cinquième mois).

NB : Vous pouvez modifier ce protocole car le Dr JP Willems fait de la pub pour ses accointances.
Vous pouvez remplacer l’huile de périlla, bien qu’elle ait un très bon profile AL /ALA, par de l’huile de cameline, qui a aussi un très bon profil en oméga 3. Toutefois les gélules d’huile de périlla, avec le totum de la plante (5 % d’HE) serait plus appropriée en cas de flore bactérienne envahissante.
Je préconise cependant des gélules d’oméga 3 d’origine marine, dans un rapport EPA / DHA de 5 / 1 de préférence (et non pas 2/1 comme habituellement rencontré). Par exemple oméga 3 d’Isodis Natura. En effet, seuls les oméga 3 à très longues chaînes (DHA et principalement EPA) sont susceptibles de bloquer réellement la voie inflammatoire. En outre, vous faites ainsi temporairement l’impasse sur les oméga 6 (pro-inflammatoires si en excès).

Pour l’aloe vera vous pouvez prendre Naturaloe (jus / pulpe à boire) …

Pour les probiotiques, je vous renvoie à Daniel Festy. Je détaillerais ultérieurement, ndlr.

*) Protocole basé sur l’aromathérapie et la phytothérapie
Élaborés par le laboratoire Sofibio, les produits suivants sont associés pendant un minimum de trois mois. Le premier complexe regroupe de la bromélaïne d’ananas, papaïne, curcumine, vitamine B1PP, zinc et 5 MOP – extrait de bergamote – (Cica Derm : 2 à 3 gélules, deux fois par jour). Il vise à lutter contre les réactions inflammatoires et oedémateuses, le stress oxydant et à favoriser la cicatrisation. Le second est une chlorophylle hautement concentrée qui a la propriété de piéger les métaux lourds. Elle neutralise de plus les toxines de certains germes et stimule fortement la régénération cellulaire (Chloro 250: 2 à 4 gélules chaque soir). Le troisième est un complexe de sept souches probiotiques (Flore Protect: 3 gélules, deux fois par jour). Enfin, en cas de verminose (oxyures, ascaris) on prendra de l’extrait sec de Curcuma longa, HE de thym et de sarriette (Vermibio : 1 à 2 cuillers à café, trois fois par jour).
De façon générale, n’oublions pas l’importance de l’hygiène de vie. Il convient de privilégier une alimentation hypotoxique issue de l’agriculture biologique, sans lactose, allégée en fructose et d’abandonner totalement la restauration rapide et les plats tout préparés. La mastication au cours des repas ainsi que leur fragmentation jouent aussi un rôle. Il est préférable de remplacer le dentifrice habituel par un dentifrice bio, d’apprendre à gérer son stress et enfin de se libérer de toute addiction (alcool, le tabac, etc.)
Dr Naïma Bauplé


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PatrickS
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par PatrickS »

Bonjour,

Merci Nestor pour ce texte Image

Patrick


SEP primaire progressive depuis 2002, seul traitement: le régime Seignalet depuis fin mars 2009


https://www.facebook.com/pages/Sans-Glu ... 9198110360

Avant de poster, merci d'utiliser le moteur de recherches, la réponse est surement déjà là : http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum/search.php
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talia67
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par talia67 »

hello nestor,

:lettre: :lettre: :lettre:


talia, 38 ans, discopathie dégénérative diagnostiquée en 2005
prothèses discales cervicales suite à un accident en 2005, symptômes de la spa depuis quelques années

seignalet depuis 1er nov 2009 et depuis... le tôôôôpppp !!!!
epsilon
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par epsilon »

Merci! j'arrête les probiotiques! et je viens de commander du boswellia!!!! Je reprendrais mes probiotiques dans 1 mois ou 2 (bien que j'ai lu aussi que lactobacillum bifidum était ok pour crohn et RCH...?!?! mais par prudence...)


33 ans maman seule de 2 bouts de chou / RCH, pentasa fini, toujours quelques signes de crise...
mes petites recettes en photo:
http://plusdeglutenplusdelait.blogspot.com/" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par anonyme12 »

Bien, il vaut mieux d'abord traiter l'inflammation des intestins. Ainsi, ils supporteront mieux les probiotiques. Et on y va progressivement ...

Un rôle clé pour la Boswellia dans la maladie inflammatoire de l'intestin
Des études pharmacologiques ont établi que des extraits de la résine de gomme de Boswellia serrata possèdent des propriétés anti-inflammatoires. En particulier, les acides boswelliques inhibent l'enzyme 5-lipoxygénase qui est responsable de la production des leucotriènes. Puisque le processus inflammatoire dans les maladies inflammatoires de l'intestin est associé à une augmentation de fonction des leucotriènes, les avantages du Boswellia dans le traitement de la colite chronique (colite ulcéreuse) et de la maladie de Crohn ont été récemment étudiés.
Vingt patients avec colite chronique ont reçu de la résine de gomme Boswellia (900 mg par jour pendant 6 semaines) et dix autres patients ont reçu du sulfasalazine (3 g par jour pendant 6 semaines). Sur 20 patients traités avec Boswellia, 14 sont en rémission (70 % contre 40 % pour les sulfasalazines).
=> 70 % de rémission avec la boswellie serrata
http://www.crohns.net/Miva/education/ar ... rapy.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

NB : Selon une autre source, après la phase d’adaptation / tolérance, il a été constaté des résultats encore plus favorables avec une combinaison d’herbes Ashwagandha et de la poudre de Curcuma (remède ayurvédique). Toutefois, il ne faut prendre ce dernier remède que sur des intestins requinqués.

Curcuma bio : 500 g 14.24 € + frais.
Ashwagandha BIO : 150 g poudre 6.90 €
Par exemple chez alterafrica.com (frais colissimo 4.5 € pour la France, 10 € pour la Belgique)
Mélangez 500 g de poudre de curcuma avec 150 à 200 g de poudre d’ashwagandha.
Si vous pensez supporter un peu de poivre noir fraîchement moulu, ajoutez 10 grains de poivre noir, d’abord finement moulus séparément, dans ce mélange, afin d’augmenter la biodisponibilité de la curcumine.
=> ½ càc du mélange, prise trois par jour lors des repas, mélangé à la nourriture.
NB : Déconseillé en cas d’irritation gastrique, d'ulcère ou de pierre au rein. Ce serait mieux toléré dans des gélules, préparées en pharmacie.

Boswellie serrata
http://www.supersmart.com/article.pl?id=0115&fromid=WNN" onclick="window.open(this.href);return false;
100 gélules de 300 g à 19 € . 3 fois 1 à 2 gélules par jour, lors des repas.
Cure de 3 semaines. Renouvelable selon les besoins, ou au changement de saison.
:hello:

PS : C'est un exemple, hein : Nestor n'a pas d'action chez ces revendeurs. :mdr1:

Lien intéressant sur la Boswellia serrata :
Source : nutranews
http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=222" onclick="window.open(this.href);return false;


anonyme12
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par anonyme12 »

Voici un extrait d'un article intéressant sur l'action d'une souche de probiotiques, les Saccharomyces boulardii (Sb), qui, entre autre, inhibent l'action de certains agents pathogènes (notamment le candida albicans) et se montrent capables de renforcer les jonctions serrées entre les entérocytes, protégeant ainsi l’intégrité et la fonction intestinales. Dis plus simplement, Sb combat favorablement le leaky gut. Voir texte ci-dessous pour plus d'explications:

Texte intégral:
Probiotiques: quels mécanismes d’action?
http://www.healthandfood.be/html/fr/art ... otique.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

Extrait:
Canani et al. ont passé en revue les différentes actions de Saccharomyces boulardii (Sb)
Il a également été démontré in vitro que Sb inhibe la prolifération de certains pathogènes, parmi lesquels Candia albicans, E. coli, Shigella, Pseudomonas aeruginosa, Stahylococcus aureus, Entamoeba histolytica, ainsi que l’invasion cellulaire par Salmonella typhimurium et Yersinia enterolytica. En plus de cela, la levure est capable de renforcer les jonctions serrées (tight junctions) entre les entérocytes, protégeant ainsi l’intégrité et la fonction intestinales. Dans des modèles animaux, elle s’est montrée capable de s’opposer à la translocation bactérienne, passage de bactéries à travers la paroi intestinale. Elle capture littéralement certaines bactéries, comme les E. coli entéropathogènes (EPEC), en les faisant adhérer à sa propre surface, empêchant ou limitant ainsi leur attachement à la surface intestinale elle-même. Sb empêche aussi l’adhésion de C. albicans à la surface de cellules épithéliales en culture et empêche sa filamentation.
L’effet trophique de Sb sur la muqueuse intestinale est bien décrit. Il passe notamment par la stimulation de la production d’acides gras à courtes chaînes, déprimée par les antibiotiques. On comprend donc l’intérêt de Sb dans le traitement de la diarrhée associée aux antibiotiques. Dans ces circonstances, on note une activation de l’expression des enzymes de la bordure en brosse, une activité accrue des disaccharidases, une augmentation de l’absorption du glucose couplée au Na. L’hydrolyse endoluminale est accrue et la production de polyamines intestinales est stimulée: ces dernières sont importantes dans le rôle trophique de la levure. Enfin Sb active l’expression des PPAR-γ, qui protègent l’intestin contre l’inflammation.
Immunorégulateur

Il reste à envisager le rôle immunorégulateur de la levure Saccharomyces boulardii. Certaines toxines bactériennes déclenchent des cascades de signalisation intracellulaires qui aboutissent à la libération de cytokines pro-inflammatoires. Sb inhibe les voies de signalisation des MAP-kinases et du NF-κB, qui jouent un tel rôle. Elle libère également un facteur de petite taille, thermostable et hydrosoluble, appelé «Sb anti-inflammatory factor », aux effets anti-inflammatoires comme le dit son nom.

:hello:


pattismith
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par pattismith »

Merci Nestor!

Les vertues de ce probiotic sont impressionnantes, et particulièrement adaptées aux maladies dont nous souffrons!

Dans cet ouvrage "Flore microbienne intestinale, physiologie et pathologie digestive", (qui pourrait bien devenir notre deuxième livre de chevet),
dirigé par le Dr Rambaud, qui a lui même publié des études sur Saccharomyces Boulardii, on trouve un chapitre très intéressant sur ces levures

http://books.google.fr/books?id=QYE7X10 ... &q&f=false" onclick="window.open(this.href);return false;

Je retiens en particulier de ce chapitre que

-Saccharomyces Boulardii ne s'implante pas dans l'intestin, il faut donc en prendre tous les jours et tout le temps pour bénéficier de ses bienfaits.
-il existe un lien entre la concentration en Saccharomyces Boulardii dans l'intestin et l'effet thérapeutique.
-en plus de restaurer la barrière intestinale chez des sujets malades, SB augmente l'efficacité des enzymes digestives:

saccharase isomaltase
disaccharidase
lactase
maltase
alpha glucosidase
phosphatase alcaline

- et SB sécrète elle même des enzymes:

une saccharase
une leucine aminopeptidase qui pourrait diminuer les risques d'allergies alimentaires


non diagnostiquée,
douleurs musculaires et tendons, crampes, acnée,
Pharyngite subaiguë, nez qui coule, Maux de tête, acouphènes,
colon irritable, problèmes de mémoire, cognitifs, fatigue chronique, suées, troubles de l'humeur...etc
Au départ suspicion SpA puis évidences d'une Infection bactérienne chronique ( Mycoplasmes, ou Chlamidiae P, ou Yersinia, ou?)
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cerise
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par cerise »

Merci pour ces indications précieuses!!!
En pleine crise de crohn depuis un mois, mon naturopathe m'avait prescrit du curcuma et je me suis bien rendue compte que cela ne le faisait pas trop...
Par contre, je relis toutes ces infos à tête reposée et je commande la boswelia qui a l'air très interessante dans ce cas.
Je ne participe pas beaucoup au forum mais continue d'y fouiller tous les jours...Après 9 mois de régime, grosse amélioration pour la SPA et crise depuis fin aout de crhon certainement due à des ecarts involontaires( beaucoup d'invitations à l'extérieur) et un gros coup de stress avec la rentrée scolaire...De plus, c'est vrai que pour une questio budget, j'ai un peu oublié les compléments à part ces fameux probiotiques...Il va falloir que je revois ca serieusement.ca serait trop dommage.
Merci encore à tous pour ce forum fantastique que vous faites vivre (shame on me)
Cerise


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basgabsev
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par basgabsev »

bonjour,

oû commander ce complexe d huiles essentielles ?(ajowan canelle clou origan niaouli pamplemousse huile de perilla?


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PatrickS
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par PatrickS »

Bonjour,

Celui qui l'a proposé habite en Belgique. C'est probablement la qu'on peut trouver ce mélange.
Sinon le faire soi même, mais dans quelles proportions???


Patrick


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https://www.facebook.com/pages/Sans-Glu ... 9198110360

Avant de poster, merci d'utiliser le moteur de recherches, la réponse est surement déjà là : http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum/search.php
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LouA
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Re: Colopathie et probiotiques ?

Message par LouA »

Bonjour,
Pour les intestins, l'aloe vera est assez efficace ... Je l'utilise principalement pour la peau et le visage, mais cela agit aussi sur les intestins et l'estomac... On peut en trouver dans certains marchés organiques à l'état d'origine ! Et à vous de le mixer dans vos jus ou avec de l'autre et du citron :)


Mon article pour un masque visage aloe vera maison.
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