Il faut cependant savoir qu’il existe une différence entre la myrtille dite sauvage (Vaccinium myrtilloides), dont la pulpe colorée tache les doigts, et la myrtille de culture (Vaccinium corymbosum), plus grosse. La pulpe de cette dernière est blanche, donc moins riche en anthocyanines. Il est donc probablement préférable d’ingérer des myrtilles sauvages plutôt que des myrtilles de culture.
Attention toutefois : les myrtilles sauvages peuvent être responsables de l’échinococcose alvéolaire , une maladie très grave du foie due à un ver minuscule ( Echinococcus multilocularis ). Celui-ci parasite les renards, dont les déjections peuvent contaminer les myrtilles, qui poussent à hauteur de sol. Pas de panique : le nombre d’infections est très rare (moins d’une vingtaine par an en France), et il existe désormais un traitement efficace pour cette maladie autrefois mortelle. Si ce risque vous inquiète malgré tout, l’alternative est de consommer les myrtilles cuites , sous forme de tarte par exemple…ou moi je cuits 10 mn à la poêle mes fruits surgelées avant de les utiliser